Nouvelle page

 

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                 Le journal Page Sportive va prendre vacance le 13 Juillet
                               

 

 


JEUDI 12 JUILLET
Tour de France - 10e étape : macon - bellegarde-sur-valserine

Voeckler fait du Voeckler

Un an et un jour après avoir revêtu le maillot jaune, Thomas Voeckler a remporté sa troisième étape sur le Tour. Avec la manière. Celle qui fait sa gloire.


Le coureur d'Europcar a écrit hier une nouvelle page de sa très belle histoire avec le Tour.

Il y avait eu 2004, avec un premier maillot jaune pour celui que la France entière appelait alors « Ti-Blanc ». Il y avait eu 2011 et ces dix nouvelles journées en jaune. Il y aura maintenant 2012.

Non que la victoire d'étape qu'est allé chercher Thomas Voeckler hier à Bellegarde-sur-Varseline, soit du même tonneau que ses deux épopées en jaune. Mais ce succès, son troisième sur la Grande Boucle, après 2009 à Perpignan et 2010 à Bagnères-de-Luchon, sonne comme une résurrection. De celles dont le Tour raffole.
Au départ de Liège, Thomas Voeckler n'en menait pas large. La faute à un genou récalcitrant qui avait eu raison de lui au Dauphiné, puis à la Route du Sud avec, à chaque fois, un abandon et beaucoup d'interrogations à la clé. Allait-il pouvoir être au départ de Liège ? Voilà qui taraudait suiveurs et supporters. La réponse fut positive mais le doute persistait. Allait-il survivre à la première semaine ? Allait-il voir les Alpes ? La crainte était réelle.

 " Thomas est unique "

Pour semer un peu plus le trouble encore, une vraie-fausse affaire de dopage chez Europcar est sortie l'avant-veille du grand départ du Tour. Une couleuvre bien difficile à avaler pour les hommes de Bernaudeau, Voeckler en tête, même si depuis elle a fait « pschitt ».
Il y a quinze jours, personne ne l'imaginait donc à pareille fête. Pas même lui sans doute. L'envie de tout abandonner a traversé son esprit. Mais voilà, comme le dit son patron, « Thomas est unique ».
Ayant retrouvé ses deux jambes, Voeckler a donc fait du Voeckler. Et en la matière, il ne se rate que peu souvent.
« Thomas a encore mis au fond. Pour cela, il est extraordinaire », a ainsi savouré Dominique Arnould, l'un de ses directeurs sportifs. « C'est ça être un leader, a renchéri, non sans admiration, Pierre Rolland. Être devant, c'est une chose ; être dans le final aussi mais conclure, c'en est une autre. » 
Surtout en si bonne compagnie. Scarponi, Voigt, Devenyns, Luis Leon Sanchez : on fait difficilement mieux – ou pire – comme compagnons d'échappée. Les battre ne donne que plus de relief à ce succès. Surtout que dans la petite côtelette d'arrivée, tous étaient au bord de la rupture. Voeckler compris.
« C'était un combat d'homme à homme, confia-t-il au pied du podium. J'aime bien quand c'est comme ça. Je n'y ai cru qu'à cinq mètres de l'arrivée tellement c'était dur. Je n'ai pas eu la force de lever les bras. Je me suis vraiment sorti les tripes. »

Le maillot à pois

Les images des derniers hectomètres ne disent pas autre chose. Hier, Voeckler a écrit une page de plus à sa légende. Et répondu à ses détracteurs. « Je suis obligé d'y penser un peu car ça m'a beaucoup blessé. Aujourd'hui, ce n'est pas une revanche, mais une réponse. Et cela passe bien après les sentiments de bonheur et de satisfaction que je peux vivre. »
Un bonheur double pour le coup puisqu'il a aussi endossé le maillot à pois de meilleur grimpeur. « C'est un maillot qui représente beaucoup pour les Français. J'ai dit à mes compagnons d'échappée : je veux bien travailler beaucoup mais vous me laissez prendre les points de la montagne. »
Ce fut chose faite au prix d'une accélération en haut du Grand Colombier. Ses petits camarades imaginaient alors probablement une autre fin en retour. Mais Voeckler ne connaît que trop bien la force d'une victoire sur le Tour.

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roue libre

Au cœur du peloton avec Sylvain Chavanel : " Les pentes étaient les mêmes qu'au Dauphiné "

« Aujourd'hui, le Grand Colombier était au menu. Eh bien, je l'ai trouvé toujours aussi dur. Les pentes étaient les mêmes qu'au Dauphiné quand on l'a escaladé en juin ! Le Grand Colombier, c'est un grand col. Il y avait beaucoup de monde, des étrangers pas mal, comme sur toute l'étape encore une fois. C'est toujours plaisant d'avoir des encouragements, même quand on est dans un groupe derrière. Maintenant, le but ultime, c'est de pédaler et on ne peut pas se satisfaire de ces encouragements quand on est lâché. Mais bon, sur un parcours comme celui-ci, une fois que je ne suis plus devant, ce qui compte, c'est de gérer ses forces et de rallier l'arrivée dans les temps, même si sur cette étape, il y avait de la marge. Sur celle de demain (aujourd'hui), ce sera beaucoup plus compliqué. »


MERCREDI 11 JUILLET
France - Cyclisme

Dopage : Armstrong contre-attaque

Accusé de dopage par l’Agence américaine anti-dopage (Usada), Lance Armstrong a choisi de riposter en déposant une plainte contre celle-ci.

Le septuple vainqueur du Tour de France repart au combat pour prouver son innocence.Le septuple vainqueur du Tour de France repart au combat pour prouver son innocence. - (Photo NR, Hugues Le Guellec)

La plainte, déposée lundi, a été aussitôt rejetée par la justice fédérale. Elle visait à stopper la procédure disciplinaire pour dopage engagée contre lui, mais il compte la reformuler aujourd'hui.

Le juge Sam Sparks a rejeté le document de 80 pages déposé par les avocats d'Armstrong à Austin (Texas), où le septuple vainqueur du Tour de France (1999-2006) réside, en indiquant qu'il avait davantage la forme d'une manœuvre de relations publiques que d'un élément de procédure judiciaire.
Il a demandé aux défenseurs de l'Américain d'omettre « tout argument ou élément hors sujet » s'ils désiraient déposer une nouvelle plainte. 
Dans la plainte rejetée lundi, les défenseurs de l'ex-coureur soutenaient que les règles de l'Usada violent son droit à un procès équitable et que l'agence ne présente pas de juridiction compétente pour entendre son cas.

" Vendetta "

La semaine dernière, l'Usada a donné le feu vert officiel à la procédure disciplinaire visant le Texan et cinq autres collaborateurs, dont son ancien directeur sportif belge Johan Bruyneel, actuellement chez RadioShack. Trois d'entre eux, le docteur Luis Garcia del Moral, le préparateur Michele Ferrari et l'entraîneur « Pepe » Marti, ont été suspendus à vie hier par l'Usada.
Elle accuse Armstrong de s'être dopé quasiment toute sa carrière, ce que réfute l'intéressé, pour qui le président de l'Usada, Travis Tygart, mène une « vendetta »personnelle contre lui.

Nouveaux témoignages ?

Le président de l'Usada voit dans cette contre-attaque d'Armstrong la tentative de continuer à camoufler ses agissements passés.
« L'Usada a été construite par des athlètes sur les principes d'équité et d'intégrité, a souligné M. Tygart. Nous sommes confiants dans le fait que les tribunaux continueront à maintenir les règles conçues de manière à protéger les droits des athlètes propres et l'intégrité du sport. » 
Cette « affaire Armstrong » a des répercussions jusque sur le Tour de France. Jeudi, le quotidien néerlandais De Telegraaf écrivait que quatre anciens de ses coéquipiers, engagés sur la Grande Boucle cette année – Hincapie, Leipheimer, Vande Velde et Zabriskie – auraient accepté de témoigner contre leur ancien chef de file, en échange d'une suspension réduite. Leurs équipes respectives ont démenti.

France- Journée de repos

Tour de France : Di Grégorio pris en faute

Rémi Di Grégorio a été interpellé, hier matin à son hôtel, dans le cadre d’une affaire présumée de dopage. Cofidis l’a suspendu à titre conservatoire.

Rémy Di Grégorio a été placé hier en garde à vue.

Rémy Di Grégorio a été placé hier en garde à vue. - (AFP)

 

Lundi, les Sky de Wiggins et Froome, ont mis K.-O. leurs adversaires. Hier, c'est le Tour de France qui a pris un sale coup. Un de plus. Les journées de repos sont rarement paisibles sur le front du dopage, celle d'hier n'a pas échappé à la règle.

>> A lire : notre dossier complet sur le Tour de France 2012

Cette fois, c'est Rémy Di Grégorio qui s'est fait prendre par la patrouille. Et pas pour un pipi illicite. Non, hier matin, aux alentours de 9 h, le coureur de chez Cofidis a eu la visite, à son hôtel, des hommes de l'Oclaesp, l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique.
Une interpellation en toute discrétion puisque ses coéquipiers, y compris son compagnon de chambre Samuel Dumoulin, n'ont rien vu, ni su avant leur retour de l'entraînement.
Selon le procureur de Marseille, Rémi Di Grégorio a été placé en garde à vue à Bourg-en-Bresse pour trafic de produits dopants en bande organisée. Dans le même temps, deux hommes ont eux aussi été placés en garde à vue, l'un aurait été arrêté à Bourg-en-Bresse et l'autre à Marseille, ville dont est originaire le coureur.
L'affaire ne remonte pas à hier. La juge d'instruction du pôle santé de Marseille, Annaïck Le Goff, a délivré une commission rogatoire en juin 2011. A cette époque, le coureur provençal était alors chez Astana, équipe dont il n'a porté les couleurs que durant cette saison 2011.

" Il y avait sans doute un gros problème "

Son équipe Cofidis a tenu à réagir officiellement. Par un communiqué. Mais aussi par la voix de son manager Yvon Sanquer, arrivé à ce poste il y a quinze jours à peine en remplacement d'Éric Boyer.
L'ancien manager d'Astana (mais c'était en 2010) a d'abord confirmé que Rémy Di Grégorio était « suspendu à titre conservatoire » et que « si les faits sont avérés, il sera licencié ». Soit la procédure habituelle. Il a également précisé qu'il s'agissait là de« l'acte d'un individu » et non d'une affaire concernant Cofidis dans son ensemble.
Mais Yvon Sanquer est allé plus loin. S'il a rappelé « la présomption d'innocence », il n'a pas caché qu'« il y avait sans doute un gros problème »« Le fait d'interpeller le coureur à l'hôtel, sur le Tour de France, laisse présager de la gravité des faits. » A la question de savoir quel pouvait être la nature du dit gros problème, le manager a, logiquement, sorti son joker : « Si les gens de l'Oclaesp veulent communiquer, ils le feront. Je ne suis pas leur porte-parole. »
Le parquet de Marseille, lui, ne devrait pas en dire plus avant la fin des gardes à vue, qui peuvent durer 48 heures.
Quant à l'équipe Cofidis, elle sera tout à l'heure au départ de Mâcon. « Motivée » et bien décidée à « se montrer à la hauteur du sponsor, à la hauteur du Tour de France ».

MARDI 10 JUILLET

France - Football

Les Bleus n'ont plus le droit à l'erreur

Didier Deschamps, le nouveau sélectionneur, a affirmé que le résultat était la chose la plus importante mais a rappelé aux joueurs leur devoir d’exemplarité.

Le nouveau sélectionneur Didier Deschamps veut transmettre sa passion du maillot tricolore à ses futurs joueurs.Le nouveau sélectionneur Didier Deschamps veut transmettre sa passion du maillot tricolore à ses futurs joueurs. - (AFP)

 

Guy Stephan, qui était déjà son adjoint à Marseille, accompagnera Deschamps dans sa mission et la composition du reste du staff sera discutée aujourd'hui, Didier Deschamps affirmant, lors de la conférence de presse où il a été officiellement nommé sélectionneur, « être capable de s'adapter et de se servir des gens en place ».

Pour le reste, « DD », qui a parlé d'« honneur » et d'« énorme plaisir » est revenu longuement sur ses ambitions pour cette équipe de France, la « plus belle chose »qu'il ait connue dans sa carrière.

 " On va m'associer au jeu de l'Italie "

L'objectif est clair : aller au Brésil pour la Coupe du monde 2014. « C'est difficile à cause du tirage, avec l'Espagne qui est la meilleure équipe du monde depuis six ans », a malgré tout déclaré Deschamps. 
« Laurent Blanc parlait de l'Espagne, moi on va m'associer le jeu de l'Italie, a-t-il ajouté, sourire aux lèvres. Le plus important est de se battre pour gagner, j'ai toujours eu ça en moi. Ce sont des étiquettes, mais c'est vrai que le résultat est la chose la plus importante »
Sans donner beaucoup d'indications sur la façon d'atteindre ce but, l'ancien capitaine des Bleus a tout de même dit qu'il voulait « voir une équipe qui maîtrise, qui impose à l'adversaire »« Il est important que l'équipe de France aille de l'avant, qu'elle ait le souci de créer du jeu, de mettre l'adversaire en difficulté », a-t-il ajouté. 
Deuxième élément fort de la profession de foi du nouveau patron : après Knysna et les nouveaux remous de l'Euro en Ukraine, les joueurs ont désormais « un devoir d'exemplarité ».

Le groupe avant tout

« A eux de comprendre qu'être international français, c'est magnifique et que ça doit être un privilège, que ce soit pour la première, la 50e ou la 100e sélection », a-t-il lancé, sans plus de détail sur ses intentions quant aux quatre joueurs convoqués le 27 juillet devant la commission de discipline (Nasri, Ménez, Ben Arfa, M'Vila). « Ce sera quelque chose de très important. Le groupe passe avant tout. L'objectif commun doit être prioritaire. Si l'objectif individuel passe au premier plan, ce n'est pas possible », a-t-il ajouté. 
Conscient que la légitimité et la crédibilité offertes par son statut de champion du monde pouvaient « être titillées et remises en cause », Deschamps a prévenu qu'un« cadre » serait défini. « Les joueurs seront les premiers au courant de ce cadre ».« Au-delà de la qualité et du talent, il y a la notion de groupe et d'état d'esprit. Les joueurs n'ont plus le droit à l'erreur. Si un jour je sens qu'un joueur met ça en péril, ma responsabilité sera de ne pas le sélectionner », a-t-il martelé. 
Les joueurs sont prévenus, pas question pour Deschamps de prendre l'équipe de France à la légère. Ils peuvent d'ailleurs se référer à la nouvelle déclaration d'amour de leur nouveau sélectionneur à ce maillot bleu.
« Au fond de moi, ce maillot, ce que représente l'équipe de France, ne m'a jamais quitté. La possibilité d'être sélectionneur s'est présentée. Je ne m'y attendais pas. Mais cette envie au plus profond de moi a toujours été présente. Si je n'avais pas signé, je crois qu'elle ne m'aurait jamais quitté et elle ne me quittera jamais », a-t-il promis.

la phrase

« Il sera sélectionneur pour deux ans et deux ans de plus si nous nous qualifions pour la Coupe du monde. »

Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a expliqué hier, pendant la conférence de presse d'intronisation de Didier Deschamps, que celui-ci venait de signer un contrat de deux ans, renouvelable en cas de bons résultats. « On a l'avantage de bien se connaître et, je pense, de s'apprécier […] La FFF dans son ensemble est heureuse d'accueillir un jeune entraîneur comme Didier », a insisté Le Graët.

France - 9e étape : arc-et-senans - besançon

Tour de France : Wiggins OK, Evans KO

Le duel attendu et espéré a tourné court. Wiggins a “ explosé ” Evans, et on ne voit pas comment le Tour pourrait lui échapper.

Pendant 41,5 kilomètres, Bradley Wiggins a été impressionnant.

 

C'était écrit, le Tour 2012 allait se jouer lors des deux contre-la-montre longue distance. Il n'est pas nécessaire d'attendre le 21 juillet et les 53,5 km entre Bonneval et Chartres pour deviner. Hier, à Besançon, sur les 41,5 km parcourus à 48,444 km/h de moyenne (!), Bradley Wiggins a tué tout suspense. Il a atomisé tous ses adversaires, le pauvre Cadel Evans (6e) en tête, réduit au rôle de simple faire-valoir à 1'43 derrière. A moins d'un miracle, le vainqueur 2011 a déjà perdu son titre.Le seul à rivaliser aura été son coéquipier Christopher Froome (2eà 35''), le même qui avait joué les « destructeurs » samedi, en haut de la Planche des Belles-Filles. Et qui peut déjà prétendre à une deuxième place à Paris, si telle est la volonté de son équipe : « On n'avait pas programmé de nous retrouver à deux dans les trois premiers, confie le boss, on va réfléchir à ce qu'on va faire. Soit on cherche à préserver ce podium, soit on sacrifie Froome. » Les Sky planent à des hauteurs inaccessibles pour le commun de leurs rivaux. Ils frappent froidement, avec une précision démoniaque, quand et comme ils le veulent, quand et comme ils l'ont planifié.

" Je suis fou de ce sport "

Pas indifférent mais pas euphorique non plus, Wiggins avait le triomphe très modeste. Sa performance dans ce contre-la-montre ? « C'est mon truc le chrono. J'ai roulé dix ans en adoptant cette position sur le vélo, c'est l'école de la piste. On avait bien reconnu le parcours après le Dauphiné, on a vu qu'il y avait beaucoup de virages, de petites montées, une arrivée technique. On était bien préparés, on avait travaillé à la vidéo, en soufflerie. On a le matériel, les équipements qu'il faut. » L'écart déjà considérable (1'53) qu'il possède au général sur le deuxième, Cadel Evans ? « Je ne regarde pas ça, je me concentre sur moi-même. Seule ma propre performance est importante, et ça commence dès l'échauffement. Gagner l'étape n'était pas le but. »
Des surprises après cette première semaine ? « Rien ne me surprend, je n'ai pas d'attente particulière. Les choses sont comme elles sont. Il y a une grosse tension sur ce Tour un peu fou, je ne veux pas être influencé par tout ce qui se passe. »
De l'émotion ? « Je suis fier de ce qui se passe, mais je prends les choses jour après jour. Je n'ai pas bien dormi la nuit après avoir pris le maillot jaune (samedi). L'émotion, j'essaie de la gérer. »
Petite entorse dans cette froideur mécanique : « J'ai vraiment changé, mais je suis fou de ce sport, c'est une passion. Si on n'a pas ça, on devient une machine. » Ouf, on avait presque cru à un être programmé pour gagner…
Au fait, autres enseignements, Nibali s'est fait chasser du podium et Chavanel est bien le meilleur Français dans les chronos. A part ça, pas grand-chose, le jaune brille de mille feux dans le Sky. Et ça devrait durer un moment.

 

Au cœur du peloton avec Sylvain Chavanel

C'est la confirmation de mon potentiel

« J'ai été longtemps deuxième derrière Cancellara, qui est un des meilleurs au monde dans l'exercice, mais les cadors n'étaient pas encore passés. Cinquième, c'est une bonne performance sur un parcours qui n'était pas si simple, avec des virages et des petites montées qui cassaient le rythme et obligeaient à jouer avec les braquets. Après ma troisième place au prologue de Liège, finir en cinquième position ici, c'est la confirmation de mon potentiel et de ma bonne forme actuelle. Après la journée de repos, je vais tenter de continuer à attaquer et de bien finir ce Tour de France. Ensuite, j'essaierai d'aller chercher une médaille aux jeux Olympiques de Londres. »

SAMEDI 7 JUILLET

Deux-Sèvres - Moto - coupe de france de trial

MASSAIS DEVIENT OPEN

Un mois après avoir organisé une manche du championnat de France de trial, le Moto club de Massais remet ça demain, avec une autre épreuve.

Comme il y a un mois à l'occasion des championnats de France, le spectacle sera de nouveau au rendez-vous demain à Massais.Comme il y a un mois à l'occasion des championnats de France, le spectacle sera de nouveau au rendez-vous demain à Massais.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette fois les organisateurs locaux accueillent la 6e des dix épreuves de la coupe de France Open Free sur les coteaux escarpés de la vallée de l'Argenton. Une compétition originale, différente de ce qui se fait d'habitude.

« Les pilotes choisissent sur chaque zone les portes où ils veulent passer. En fonction de la difficulté de celles-ci, ils marquent plus ou moins de points et obtiennent des bonifications par rapport au nombre de pieds posés. C'est comme au restaurant, les zones sont à la carte », résume Vivien Chalopin.

Être calculateur et bien se connaître

« Il faut donc être calculateur et bien se connaître », ajoute le jeune président du MCM. Les pilotes auront ainsi 8 à 10 zones à franchir, trois ou quatre fois selon le nombre de tours déterminé par l'organisation. « Le premier compte pour du beurre, il sert de repérage aux pilotes qui peuvent ainsi voir ce qu'ils sont capables de faire », précise Vivien Chalopin.
A l'issue de la compétition, un classement scratch et des classements par catégories d'âge, des poussins (9-11 ans) aux « grands sages » (46 ans et plus), en passant par les goldens (24-35 ans) et les gentlemen (36-45 ans), seront établis.
Les meilleurs seront donc ceux qui auront accumulé le plus de points. A ce jeu-là, les pilotes provençaux ne sont pas maladroits. Ce sont d'ailleurs eux qui mènent le bal. Certains viendront ainsi de Nice pour participer à cette 6e manche nationale, d'autres de la région toulousaine ou encore de l'Indre. 
Les pilotes picto-charentais, parmi lesquels les locaux Adrien Vergnault, Guillaume Martet, Julien Pinard, Céline Blain ou encore Adrien Bredy, seront également en nombre. Du fait de la proximité bien sûr, mais aussi parce que cette épreuve servira de support à la 8e manche (sur 12) du championnat de ligue.

Premiers départs à 10 h 30, remise des prix vers 18 h. Entrée gratuite.

France/Monde - Tennis - wimbledon

Wimbledon : Roger Federer peut le faire

 

Tombeur de Djokovic en demi-finale, Federer peut récupérer dimanche la place de n° 1 mondial s’il bat Andy Murray, qui a dominé Jo-Wilfried Tsonga.

Le Suisse, actuel n° 3 mondial, peut faire coup double en cas de succès dimanche : récupérer le fauteuil de leader du tennis masculin et égaler Pete Sampras avec un 7<sup>e</sup> titre à Wimbledon.Le Suisse, actuel n° 3 mondial, peut faire coup double en cas de succès dimanche : récupérer le fauteuil de leader du tennis masculin et égaler Pete Sampras avec un 7e titre à Wimbledon. - (AFP)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jo-Wilfried Tsonga s'est défendu hier avec vaillance mais a fini par s'incliner comme l'an passé en demi-finale de Wimbledon, battu cette fois-ci en quatre sets 6-3, 6-4, 3-6, 7-5 par Andy Murray.

En finale dimanche, le Britannique cherchera à décrocher le premier titre en Grand Chelem de sa carrière. Tsonga ne rejoindra pas tout de suite Cédric Pioline (US Open 1993, Wimbledon 1997) comme le seul Français, depuis le début de l'ère Open (1968), à avoir atteint plusieurs finales du Grand Chelem. 
Son compteur reste pour l'heure bloqué à une finale, à l'Open d'Australie en 2008. C'est son troisième échec en demi-finale d'un tel tournoi. L'an passé, le n° 1 français avait tenu la dragée haute à Djokovic, lequel devait ensuite remporter Wimbledon et devenir n° 1 mondial. Cette fois-ci, il a complètement été dépassé par l'Écossais dans les deux premiers sets. Mais en prenant tous les risques il est parvenu à revenir dans le match.
Murray, qui pourrait offrir dimanche à la Grande-Bretagne un titre du Grand Chelem qu'elle attend depuis 76 ans, et la victoire de Fred Perry à Wimbledon (1936), a cependant réussi à conserver sa maîtrise de soi pour atteindre sa première finale à Wimbledon.
Roger Federer jouera lui sa huitième finale à Londres, un record, grâce à sa victoire hier sur le Serbe Novak Djokovic en quatre sets 6-3, 3-6, 6-4, 6-3. Le Suisse tentera d'égaler le record de Pete Sampras avec un septième titre sur le gazon anglais dimanche.

Federer pour un 7e sacre londonien

Actuellement n° 3 mondial, Federer récupèrera la première place aux dépens de Djokovic s'il gagne la finale, et égalera du même coup un autre record de Sampras, celui du nombre de semaines passées en tête de la hiérarchie (286). Federer a fait un bon match, particulièrement au service (12 aces, 30 services gagnants) et a haussé le ton dans les deux dernières manches. Mais il a aussi été aidé par un Djokovic décevant, encore une fois très loin de son niveau de 2011. Il s'agissait de la 27econfrontation entre les deux joueurs, mais de leur première sur gazon. 
Federer mène désormais 15 à 12 mais a surtout renversé une tendance très défavorable. Il avait perdu six de ses sept derniers matchs contre le n° 1 mondial. Le Suisse jouera sa 24e finale en Grand Chelem. Il détient aussi le record des titres avec 16. « Je suis tellement heureux. J'ai fait un grand match et un grand tournoi, j'ai joué un tennis fantastique. Le troisième set a été la clé. J'ai élevé mon niveau de jeu, j'ai eu un peu de chance aussi. J'ai pris beaucoup de plaisir à jouer cet après-midi », a dit Federer, qui retrouvera la finale de son tournoi préféré après avoir perdu en quarts des deux dernières éditions.

F.C St Rémy vient de remporter le trophée 500000 visites 18 jours
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2-2
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2-4
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1-1
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3-8
S.T.M. CHATELLERAULT / Fc St Remy plus de 4 ans
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