21 mai 2012 à 16:16

HISTOIRE de Montpellier avec le Football

DEPUIS la Paillade

La Paillade, une histoire mouvementée

Champion de France pour la première fois de son histoire, le Montpellier Hérault Sport Club est un club atypique. De sa victoire en Coupe de France en 1929 à l'arrivée de Louis Nicollin en 1974, Football365 vous propose de revivre les moments historiques de La Paillade.

La Paillade, une histoire mouvementée, L1 / MONTPELLIER CHAMPION, Actualité Monptellier

La naissance du club et ses premiers trophées
Montpellier est à la fête. Le MHSC a remporté dimanche son premier titre de champion de France. Une longue attente pour un club quasi-centenaire, fondé au lendemain de la première guerre mondiale en 1919. Un autre temps. Celui du SOM (Stade Olympique Montpelliérain), un club omnisport créé dans la foulée de la FFFA (Fédération Française de Football Association). Les couleurs sont un classique de l’époque : blanc et écusson rouge, puis blanc et parements rouge. Et il ne faudra pas longtemps aux immaculés Héraultais, après avoir fusionné avec La Vie au Grand Air du Languedoc (VGAL), pour remporter leur premier trophée, la Coupe de France en 1929, aux dépens du voisin du FC Sète. Après avoir échoué lors d’une nouvelle finale de Coupe de France en 1931, le SOM dispute le premier match de son histoire en Division 1 professionnelle le 11 septembre 1932. Un match qui aura lieu au Parc des Sports de Montpellier devant 4 000 spectateurs, le début de la véritable histoire du club. Après une période d’alternance en première et seconde division, et le passage plutôt tumultueux de la deuxième guerre mondiale, le club héraultais vit un premier tournant en 1957. Pour la première fois dans l’histoire du football professionnel, un ecclésiastique, Ferdinand Bessède, devient président. Le début d’une embellie sportive avec un titre de champion de D2 et une demi-finale de Coupe de France en 1962. 

Le début des ennuis et la rétrogradation en division d’honneur
En 1966, la présidence est transmise à René Archimbeau après neuf ans de direction du chanoine Bessède. Le début de la fin pour le club héraultais. L’année suivante, le nouveau dirigeant décide de migrer au stade Richter et provoque le désamour du public, qui trouve la nouvelle enceinte trop grande et trop distante du centre-ville. Les difficultés financières s’accumulent et le club doit abandonner son statut professionnel. La relégation en CFA est décrétée en 1969 après 37 années parmi l’élite. Les soucis s’intensifient et la saison suivante, le club, plus endetté que jamais, dépose le bilan. Dès lors, la fusion avec le SCM est inéluctable et le club change de nom. Il devient le Montpellier Littoral Sport Club (MLSC) et accède à la deuxième division après étude du dossier. Mais la direction, menée par Hervé Mirouze, n’arrive pas à résorber le déficit. Résultat : en 1972-73, c’est en division 3 que le club descend. L’année suivante, c’est la division d’honneur qui attend les Héraultais. La crise est profonde. 

L’arrivée de Louis Nicollin 
La descente aux enfers provoque le départ de la majorité de l’effectif vers la Formation Sportive de Nettoiement, le club corporatif de Louis Nicollin. En 1974, une nouvelle fusion intervient entre le MLSC et l’AS Paillade qui aboutit à un nouveau nom : Montpellier la Paillade Sport Club Littoral (MPSCL), qui prend ses quartiers au stade de la Mosson. L’occasion pour un journaliste du Midi Libre, Carlo Llorens, d’effectuer le rapprochement entre les dirigeants du club et « Loulou » Nicollin. Le 5 novembre, il devient co-président après la démission du comité directeur. Aux côtés de Roger Prouget, Nicollin dissout la FSN et rapatrie ses joueurs au sein du MPSCL. La machine s’emballe. 

La remontée en première division
Désormais seul aux commandes en 1975, le président pailladin fait signer Fleury Di Nallo. Premier coup d’éclat et effet immédiat. Le club héraultais termine premier de division d’honneur et monte en troisième division. L’ancien petit prince de Gerland termine meilleur buteur avec 21 buts. L’arrivée de Robert Nouzaret comme entraîneur est bénéfique. L’équipe joue de mieux en mieux et réalise l’amalgame parfait entre jeunes joueurs (Jean-Louis Gasset ou Jean-Marc Valadier) et anciens (Henriu Augé ou Luigi Landi). Moins de quatre ans après l’arrivée de Nicollin, le club remonte en deuxième division et retrouve son statut de professionnel. La première saison est prometteuse (6eme du championnat) mais la deuxième décevante (8eme) malgré les renforts de Michel Mézy, Jacky Vergnes ou encore Christian Sarramagna. En 1980, Kader Firoud remplace Nouzaret comme coach du MPSC. Le résultat est immédiat et le club retrouve l’élite sept ans après la prise de fonctions de Nicollin. 

La folie des grandeurs 
La suite est plus délicate et malgré les arrivées de Jacques Santini et du Brésilien Luizinho, le club vit une saison cauchemar et retrouve la deuxième division. Firoud est viré à la trêve et Jacques Bonnet assure l’intérim. Sans réussite. En 1982, les finances ont besoin d’être assainies après un exercice délicat. Sarramagna et Luizinho s’en vont mais Valadier revient. Désabusé par le manque de rendement des recrues, Nicollin décide d’utiliser la formation à plein régime. Les frères Passi (Gérald et Franck), Pascal Baills, Kader Ferhaoui et un certain Laurent Blanc émergent au plus haut niveau. Nouzaret revient aux commandes de l’équipe en 1983 mais c’est Michel Mézy qui lui succède en 1985. La saison suivante, Nicollin casse sa tirelire pour attirer l’attaquant camerounais Roger Milla et le défenseur serbe Nenad Stojkovic. La remontée est immédiate. Le trident Laurent Blanc-Gérard Bernardet-Roger Milla inscrit la bagatelle de 41 buts sur les 73 de l’équipe. Albert Rust, Julio Cesar recruté pour 8 000 000 de francs, un record à l’époque, Thierry Laurey et Christian Perez arrivent dans l’Hérault. Entraîné par Pierre Mosca, le MPSC termine troisième de première division et se qualifie pour la première fois de son histoire en Coupe d’Europe.

L’épopée du MHSC et l’arrivée de Valderama
En 1989, le club prend le nom de MHSC (Montpellier Hérault Sport Club) grâce au soutien financier du Conseil général de l’Hérault et de la ville de Montpellier. L’arrivée d’Aimé Jacquet au poste d’entraîneur est à la hauteur des ambitions du club. Tout comme celles de Carlos Valderrama, meilleur joueur sud-américain de l’année, du duo Cantona-Paille, de Daniel Xuereb et de Vincent Guérin. Nicollin se monte une équipe de très haut niveau et revendique son envie de titre. Pourtant, la saison est très décevante et les egos de certains (Eric Cantona notamment) mettent la zizanie dans le vestiaire. Jacquet remercié, Mézy arrive à la rescousse. Si en championnat le résultat n’est pas fameux, en Coupe de France, Montpellier va vivre sa plus belle épopée. Le MHSC remporte le trophée aux dépens du Matra Racing (2-1, ap). Mézy s’en va à Nîmes avec l’esprit tranquille. C’est Henryk Kasperczak qui lui succède. Sous la houlette du Polonais Jacek Ziober, le club brille en Coupe des Vainqueurs de Coupe en 1990-91. Après avoir éliminé le PSV Eindhoven et le Steaua Bucarest, Montpellier tombe avec les honneurs face à Manchester United (0-0, 0-2) en quarts de finale. 

Le départ de Blanc et le retour en division 2
Le MHSC perd Laurent Blanc, parti à Naples, l’année suivante. Tout comme Carlos Valderrama, Daniel Xuereb et Jean-Claude Lemoult qui ont plutôt déçu. Les Héraultais prennent tout de même une prometteuse sixième place en 1992. L’année suivante, Gérard Gili arrive avec Jean-Louis Gasset comme adjoint. La recrue phare se nomme Aljosa Asanovic. Mais hormis une finale de Coupe de France perdue face à Auxerre (0-3), l’équipe a bien du mal à se montrer convaincante et manque même de descendre en 1994. Mais l’énième retour de Michel Mézy redresse à temps le club qui finit 17eme. En 1995, Bruno Martini au but et Ibrahima Bakayoko en attaque permettent au MHSC de finir sixième et de se qualifier une nouvelle fois pour la Coupe UEFA. Mais la défaite en demi-finale de la Coupe de France face au voisin nîmois, alors en National, provoque la colère de Loulou Nicollin. Après des saisons plus ou moins réussies, avec deux demi-finales de Coupe de la Ligue, le club redescend en division 2 en 1999-2000. 

Le renouveau jusqu’au titre de champion de France
Emmenés par Patrice Loko et Reynald Pedros, les Héraultais réalisent un très bon début de saison et remportent la Coupe Intertoto face à Hambourg. Mais la suite est beaucoup moins glorieuse. Gasset mis à l’écart, c’est encore Mézy qui endosse le rôle de sauveur. Sans réussite cette fois puisque après treize saisons en première division, le club retrouve la deuxième division mais n’y reste qu’un an. Troisième de deuxième division, le MHSC remonte aussitôt sous la houlette de Laurent Nicollin, le fils de Loulou, qui prend la gestion du club. Encore une fois, c’est l’irrégularité des résultats qui handicape Montpellier. Et Michel Mézy en fait les frais. Après trois saisons galères, la Paillade termine bon dernier et fait encore l’ascenseur. S’en suivront cinq années en Ligue 2 au cours desquelles Gérard Bernardet, Jean-François Domergue et Rolland Courbis se succèderont sur le banc. En 2008, avec les arrivées de Tino Costa et Garry Bocaly, le MHSC réalise une saison pleine et retrouve la Ligue 1 après avoir terminé deuxième de L2. René Girard devient l’entraîneur et réalise une première saison incroyable en 2009-10 (5eme) avec des garçons comme Cyril Jeunechamp ou Emir Spahic. La Ligue Europa est au bout. Si la saison suivante est moins glorieuse (14eme et défaite en finale de la Coupe de la Ligue), l’arrivée d’Olivier Giroud et l’éclosion de Younès Belhanda transforment le visage de l’équipe. Pour le résultat que l’on connaît…

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